Résumé :
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Résumé de l'éditeur : Vingt six ans après la catastrophe de Tchernobyl, la documentariste Israélienne Michale Boganim signe sa première fiction, qui est aussi la première sur le sujet (à sortir en France en tout cas). Et on ne peut pas dire que les autorités ukrainiennes aient beaucoup encouragé ce tournage. L’équipe s’est pourtant rendue sur place, dans la «zone» fantomatique, paysage lunaire et dévasté où tout n’est que ruine et deuil, mais où la vie reprend peu à peu ses droits. Rien que pour cette visite guidée en enfer qui relève du documentaire, le film vaut le détour. Mais il y a plus, malgré une deuxième partie de moindre intérêt. Dans la première moitié, le scénario approche l’indicible : l’instantané bouleversant de ce qu’est le bonheur quand on ignore qu’on va le perdre. L’idée de parler de l’union de deux cœurs au moment où le cœur d’un réacteur rentre en fusion n’est pas que théorique, elle rend palpable la tragédie. Et la sublime lumière du chef opérateur fait le reste...
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