Résumé :
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Présentation de l'éditeur
Le développement de nouvelles zones urbaines dans les villes et les campagnes et l'expansion des infrastructures afférentes, sans cesse croissants, ont augmenté de manière considérable les surfaces de sols imperméables, bitumées, minéralisées, sèches et inhospitalières par la viabilisation des terrains, et réduit les zones poreuses, absorbant naturellement les eaux de surface. Le cycle de l'eau s'est alors modifié, l'augmentation des débits de pointe générés par les orages et fortes pluies engorgeant les réseaux de collecte et augmentant les volumes ruisselés, qui se déversent par défaut dans les cours d'eau générant une pollution lessivée. L’organisation actuelle des réseaux hydrauliques urbains a ainsi prouvé ses limites, n'arrivant pas à contenir les flux en jeu. Ainsi, les trop régulières inondations et concentrations de polluants qui en découlent, ont de graves conséquences tant humaines et économiques, qu'écologiques. À partir de la fin du 20e siècle, la prise en compte progressive des problèmes écologiques générés, à l'échelle du paysage et du territoire urbains, a enclenché la prise de conscience de la nécessité d'une meilleure maîtrise de l'assainissement et de l'utilisation des eaux pluviales. C'est ainsi devenu l’un des objectifs majeurs des démarches de développement durable, comme celle dite HQE en France (Haute Qualité Environnementale), que l'on voit se développer progressivement à l'échelle de la planète. Cet ouvrage réunit un panorama de la création française dans le domaine de la gestion des eaux pluviales et de ruissellement en milieu urbain. Sans être exhaustif, il explore la richesse et la diversité des approches paysagères et des solutions techniques développées, voire inventées, permettant à ces eaux de surface de devenir une réelle ressource urbaine. A l'échelle tant urbaine que périurbaine, les écosystèmes qui sont ainsi préservés ou créés, autonomes ou connectés entre eux, y sont mis en perspective, montrant l'importance du phénomène environnemental en cours. Progressivement, les villes se transforment en d'immenses "éponges vertes", métaphore illustrant le terme "sponge city", aujourd'hui largement employé en Asie.
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