Résumé :
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Résumé de l'auteur : "« L'internet a démocratisé la publication, la diffusion et la communication, ce qui a eu pour conséquence d'accroître de façon massive le degré de participation et de participants dans le monde digital. La même chose est en train de se produire en termes de fabrication. Le web n'était qu'une démonstration de faisabilité. Maintenant, la révolution va aussi toucher le monde réel. » « Si ces 10 dernières années ont permis la découverte et l'émergence, sur le web, de nouveaux modèles, les 10 prochaines années les verront s'appliquer dans le monde réel. »
Une nouvelle génération d'entrepreneurs a fait son apparition Aujourd'hui, les « bricoleurs » cachés dans leurs garages mais en ligne 24h/24h, ont, grâce aux possibilités offertes par l'open source et les nouvelles technologies, une série d'outils qui leur permet de créer les produits les plus innovants rapidement et efficacement. Leurs idées, tout comme leurs modèles économiques, sont en train de bouleverser chaînes de production et de distribution, à la façon d'une longue traîne des objets. La nouvelle révolution n'est plus dans la puissance des nouvelles technologies mais dans les réalisations concrètes qu'elles permettent désormais dans le monde physique. Dans cet ouvrage, Chris Anderson montre comment ces entrepreneurs utilisent les principes du web pour créer et produire des produits puis des entreprises locales qui ont néanmoins le potentiel pour être mondiales, tout en utilisant beaucoup moins de ressources, qu'il s'agisse d'argent, d'outils ou d'infrastructure, que dans les processus traditionnels de fabrication industrielle. Aujourd'hui le rendu physique d'une idée est de plus en plus rapide et « chaque année, la résistance entre l'imagination et sa concrétisation dans un objet physique devient plus courte ». A l'ère de l'open source, du « sur-mesure », et du design produit customisé, le potentiel créatif des makers et la mise en commun de leurs idées va véritablement créer une onde de choc dans l'économie, et trouver rapidement sa place sur le marché mondial en créant des emplois et générer des profits. Ce modèle de « petite entreprise » pourrait bien être une source significative de croissance pour l'avenir. Fini GeneralMotors ? Chris Anderson ne se trompe vraisemblablement pas, puisque le mouvement makers prend de plus en plus d'ampleur et attire sérieusement les investisseurs et les business angels. La révolution précédente était celle de la distribution, la nouvelle révolution est industrielle et c'est la démocratisation de l'industrialisation. Celle-ci, enfin libérée des entreprises, des gouvernements et des institutions, est désormais à portée de ceux qui finalement maîtrisent le mieux les outils: les bricoleurs dans leur garage..."
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