Note générale :
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« La non-violence pose plusieurs principes. D’évidence, celui de ne pas tuer. Mais son joyau le plus cher est la découverte et la très forte affirmation que le changement passe avant tout par une cohérence entre les moyens et la fin proposée. Une société de justice ne peut advenir que par des outils de justice... et une révolution faite dans le sang engendrera un régime totalitaire. Face à la barbarie, à la violence ou à l’injustice, la non-violence propose un choc de conscience. Elle veut sortir du jeu de miroir où l’opprimé (ou celui qui se croit opprimé) prendrait les armes contre l’oppresseur et créerait ainsi une nouvelle contre-violence. La non-violence propose ici une nouvelle spirale plus structurante. En cherchant à être cohérente avec des moyens justes, la non-violence vise donc la conscience. Elle cherche à sortir des violences corporelles ou matérielles pour toucher l’esprit. Elle tente ainsi de remettre l’humain en dignité. » Georges Didier. Depuis des millénaires, l’homme organise sa paix en préparant la guerre... Et si l’on envisageait, aujourd’hui, pour avoir la paix... de préparer la paix ? (Extrait)
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