Résumé :
|
Le caractère limité de l'eau douce disponible est aujourd'hui une réalité incontestable et engage à revoir de toute urgence la manière d'estimer notre consommation d'eau. Apparu dans les dix dernières années, le concept d'empreinte eau s'inspire de la notion d'empreinte écologique et tente d'estimer l'intégralité des quantités d'eau nécessaires à la production de ce que nous consommons. Il ambitionne aussi de contrôler les pollutions induites sur l'eau et les milieux aquatiques. Cette nouvelle perception " intégrée " de l'eau propose de distinguer trois grands types d'eau : l'eau bleue des nappes et des rivières, l'eau verte contenue dans les sols et l'eau grise, l'eau usée qui est retraitée. Pour bien maîtriser notre empreinte eau individuelle, il faut donc tenir compte de notre consommation d'eau bleue ou verte locale (l'eau des réseaux ou de pluie) mais aussi de toute l'eau contenue virtuellement dans les produits que nous achetons et qui a été réellement consommée ailleurs, appelée eau virtuelle. Sous cet angle inédit, plusieurs questions se posent désormais. Combien d'eau consommons-nous exactement et quelle eau contribue à notre mode de vie ? Où se situent les gaspillages les plus importants d'eau ? Comment les réduire ? Le commerce de produits alimentaires peut-il être une solution à la crise mondiale de l'eau ? Comment l'eau est elle aujourd'hui ou sera-t-elle demain un ingrédient à la fois des crises de notre monde et de leurs solutions ? Grâce à une présentation des concepts et de leurs implications concrètes, ce livre ouvre des perspectives et propose de nouvelles solutions pour tenter de résoudre la crise de l'eau.(extrait)
|